En direct de la Cité du cinéma

Par Philippe Merlant

Le mercredi 24 juillet, toute l’équipe de « Sur les pas d’Albert Londres » s’est rendue à la Cité du cinéma pour une visite d’une heure et demie. Retour en images sur les moments forts de cette plongée dans le royaume imaginé par Luc Besson.

Nef de la Cité du CinémaLa Cité du cinéma, c’est d’abord un lieu insolite, impressionnant. Inauguré en septembre 2012, ce projet de créer un « Hollywood à la française » s’est niché au sein d’une ancienne centrale électrique, créée dans les années 1930 pour alimenter en énergie le métro parisien. En 2006, le réalisateur et producteur Luc Besson a l’idée de racheter ce site de 6,5 hectares pour le transformer en un pôle cinématographique unique en Europe. La mobilisation de nombreux partenaires, dont Vinci Immobilier et la Caisse des Dépôts, permet de mener à bien la construction de 9 plateaux de tournage, de bureaux pour les entreprises du cinéma, d’espaces commerciaux et de restauration. Sans oublier l’implantation de la fameuse École nationale supérieure Louis-Lumière et l’Ecole de la Cité, créée par Luc Besson et entièrement gratuite. Le tout en choisissant de rester fidèle aux couleurs du bâtiment d’origine et en adoptant résolument un style architectural mêlant Art déco et modernité.

Au poste de garde, nous sommes accueillis par Bénédicte Grenade, responsable de programmes chez Vinci Immobilier. Pour entrer dans la cité, il faut montrer patte blanche. Comme quelques-uns ont oublié leur carte d’identité, nous devons négocier. Mais tout le monde finit par avoir le droit d’entrer. Notre visite, longue d’une heure et demie environ, démarre par la nef, sorte de cathédrale industrielle de plus de 200 mètres de long sur 20 mètres de haut. La structure métallique, faite de béton et d’acier, a été conservée en l’état. De part et d’autres, des patios végétaux et minéraux font entrer la lumière dans la nef.

Puis, nous découvrons les ateliers, en sous-sol. Avant de mettre le cap sur le studio n° 5, le plus grand de la Cité. Au centre, une fosse profonde, recouverte par un plancher, qui peut aussi bien être transformée en piscine que servir à tourner des plans en contre-plongée. Quelques membres de l’équipe, plus enhardis, choisissent de monter sur les grilles, hautes de 16 mètres, qui surplombent le studio. Retour sur une visite haute en couleurs à travers quelques clichés qui rendent compte des différents temps de cette découverte du royaume francilien du cinéma.

 

 Le groupe de reporters à la cité du Cinéma  Ecole nationale supérieure Louis Lumière  Dans le Studio 5 Vue des grills